Le respect des règles de mise en page demande une revue complète du fichier destiné à la publication en livre broché. Je la réalise le plus tard possible dans le processus de création, car toute modification du texte par la suite peut demander de revoir en partie celle-ci. La vérification du respect des règles de typographie doit être donc être faite en amont ou de concert.
Les règles à respecter concernent :
Les césures de mot ;
Les césures de paragraphe ;
Les changements de chapitre.
Les techniques que j'utilise découlent en partie des possibilités offertes par OpenOffice Writer et de ses limitations.
Selon les sources, les règles peuvent varier légèrement, mais voici celles que je retiens :
Celles prises en compte automatiquement par Open Office Writer, dès l’instant où il est configuré avec le dictionnaire Français par défaut. Elles concernent les positions de césures possibles (entre deux syllabes, entre deux consonnes identiques ou au niveau d’un trait d’union). Normalement, il est préférable de faire la césure en fonction de l’étymologie, mais je doute que cette règle soit privilégiée par le logiciel ;
La conservation d’au moins 2 lettres après et avant la coupure. En fait, j’essaie même d’en conserver au moins trois avant la coupure ;
L’absence en fin de ligne de partie de mot qui, pris seul, s’apparente à une grossièreté (cul-, con-) ;
L’absence de césure dans le dernier mot d’un paragraphe ;
L’absence de césure sur la dernière ligne d’une page impaire, et même autant que possible en fin de page paire ;
Limiter au possible les césures sur des lignes consécutives. Il est possible de paramétrer dans OpenOffice Writer le nombre maximum admissible. Choisir « deux » est raisonnable.
Les règles de césure concernant sa position dans le mot sont normalement respectées pour les mots qui sont présents dans son dictionnaire. Pour les autres, il est possible de le préciser dans les paramétrages. Il faut notamment faire attention à la césure des noms propres qui est à éviter.
Pour respecter certaines de ces règles, il est parfois nécessaire de jouer manuellement sur la structure de la ligne qui en comporte une afin de la faire disparaître. Deux options sont possibles : faire passer le mot coupé dans sa totalité sur la ligne qui suit, ou au contraire le rapatrier en totalité sur la ligne où se trouve sa première partie. Je retiens celle ayant le moins d’impact négatif sur l’esthétique de la ligne et sur la composition des lignes suivante, où pourraient apparaître de nouvelles césures.
Pour tenter de passer le mot sur la ligne suivante, en premier lieu, j’étends l’espacement des caractères de 0,1 ou 0,2 point, et ce, du début de la ligne jusqu’au mot ne devant plus être coupé. Avec la police que j’utilise, une adaptation personnelle de LibreBaskerville en taille 9, l’augmentation de l’espacement est imperceptible.
Parfois, l’action précédente ne suffit pas. J’insère alors manuellement un retour à la ligne (touches [Shift]+[Enter]) avant le mot. Cela provoque naturellement un espacement plus grand entre les mots. Cela peut devenir inesthétique. Je dois alors renoncer ou voir s’il ne serait pas plus approprié de faire passer la totalité du mot sur la ligne présente plutôt que de le faire passer sur la suivante.
Pour tenter de rapatrier en totalité le mot sur la ligne où se trouve sa première partie, je condense l’espacement des caractères de 0,1 point. Si cela ne suffit pas, je n’insiste pas, car condenser de 0,2 point a trop d’impact sur l’esthétique des mots.
Quand aucune des deux techniques ne donne de résultat, je cherche à agir sur une des lignes plus haut dans le texte, quitte à générer une césure moins gênante à cet endroit.
Seront prochainement déaillées ici...
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